Des masques

À Toulouse, il n’y aura finalement pas d’obligation de port du masque pour les deux-roues

Il y a quelques jours, quand la plupart des grandes villes ont annoncé la mise en place de l’obligation du port du masque, celle-ci s’appliquait également au deux-roues. De nombreuses associations d’usagers se sont mobilisées contre. À l’intérieur d’un casque intégral, le port du masque provoque beaucoup de buée et pose des problèmes de sécurité. À Toulouse, l’obligation pour les deux-roues a finalement été abandonnée.

Le délicat équilibre de l’équipement de moto

L’obligation de porter le masque, même sur un deux-roues, a fait se rencontrer deux questions délicates : celle du port du masque et celle de l’équipement à moto. Le gouvernement et les préfectures de France ont beaucoup de mal à s’entendre pour uniformiser intelligemment les règles en la matière. Résultat, l’ensemble n’est pas très clair et mal adapté.

D’un autre côté, l’équipement moto est un sujet majeur et délicat. Que ce soient les pièces techniques qui composent le véhicule ou l’équipement porté par le motard, chaque détail compte. La moindre petite altération peut augmenter considérablement les risques. D’après les associations de motards, porter un masque sous un casque provoque un dérèglement trop important de cet équilibre pour être admissible.

La préfecture de Toulouse a entendu les plaintes des motards

Selon les associations de conducteurs de deux-roues, le masque chirurgical n’est tout simplement pas compatible avec les casques intégraux. Les autres modèles de casques pourraient l’admettre, mais il serait délicat de légiférer sur la question en quelques jours seulement. Les associations demandaient donc le retrait de cette obligation.

La préfecture de Toulouse a entendu et compris leur réclamation puisque l’obligation a été annulée. En revanche, elle ne l’a été qu’au prix d’une certaine nuance. Les motards ne sont plus obligés de porter le masque à condition de ne pas rouler en groupe ou à proximité des piétons. En centre-ville et aux heures de pointe, une interprétation stricte de ce décret impose toujours le port du masque.

À Paris, on refuse de céder face aux motards

À Paris aussi, le port du masque est obligatoire dans la rue. Quand l’obligation a été mise en place, elle ne faisait aucune nuance. Tout le monde devait le porter en toutes circonstances une fois qu’il quittait son domicile. Sous la pression des sportifs, le dispositif a été allégé : il est alors possible de ne pas porter de masque si on est en vélo ou en train de courir.

Les motards, quant à eux, continuent à devoir porter un masque en toutes circonstances. Une situation absurde selon eux, surtout quand on voit que la distance avec les piétons à Toulouse impose le port du masque, mais qu’un joggeur au milieu de la foule peu cracher à plein poumon sans porter de masque.

 

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